Une action sur un territoire pensée autour d’une artisterie et un artiste pour un quartier et ses habitants !
Proposons à un artiste un quartier comme terrain de rêves pour une œuvre que nous lui commandons. Invitons-le à une résidence, là, au milieu des immeubles, à vivre ici, se mêler aux habitants, se rendre disponible pour la rencontre, imaginer, inventer, travailler avec les habitants pour permettre la création.
Demandons à un témoin, un regard extérieur (anthropologue, photographe, auteur…) de rendre compte de cette proposition qui participera, de l’histoire des habitants, de l’artiste, du quartier, de la ville.
La rencontre : partons à la découverte des habitudes d’un quartier. Discutons, tissons des liens avec les habitants, questionnons leur rapport à l’art et à l’artiste. Et partageons cette parole ! Des rencontres formelles et informelles au détour d’un café à l’arrêt de bus, à la sortie de l’école, d’un micro-événement spectaculaire en bas des immeubles …
L’artisterie : un lieu appelé Artisterie, est mis à disposition de l’artiste et des habitants au cœur du quartier. Un lieu de travail pour l’artiste et qui, ouvert chaque jour, , devient un lieu d’échange avec ceux qui en poussent la porte. L’artiste met en partage avec les habitants son art, son savoir-faire, dans un esprit de transmission
L’oeuvre : l’œuvre commandée prolongera de façon singulière l’expérience humaine vécue sur ce territoire. Elle sera dévoilée dans le quartier à l’occasion d’une manifestation publique
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Il vit et travaille à Sète. Sculpteur et fondeur (bronze), il s’intéresse très vite à l’espace virtuel et la programmation orientée jeu vidéo. Il collabore avec des auteurs et réalise aussi bien des sculptures physiques que des espaces numériques programmés. Il travaille à la réalisation du FPS littéraire le « Journal du brise-lames » sur un texte de Juliette Mézenc. Il a participé au festival d’art numérique « les Bains Numériques », à celui d’écriture numérique « Chercher le texte » à Beaubourg et au festival Kolyada en Russie puis à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon dans le cadre du festival d’Avignon avec l’auteur Cécile Portier.
Carriet 360° est une proposition de découverte du quartier de Carriet .Le quartier a été « remonté » sur la base d’une modélisation exacte du terrain et de ses constructions par les habitants dans un esprit de bricolage décomplexé en se libérant de la réalité. Durant deux mois le quartier s’est donné rendez-vous dans un lieu installé au pied des immeubles, « l’artisterie », pour réinventer Carriet et le rendre navigable au travers d’ateliers d’arts plastiques, de modélisation 3D, de scan 3D, de catch 3D et de bricolage.
Plus qu’un jeu traditionnel avec un gameplay composé de plusieurs niveaux Carriet 360° permet de se balader sur un territoire, de changer de peau au fil des rencontres et donc de découvrir un drôle de monde. Carriet 360° est un jeu vidéo qui parle de lui-même car il est fabriqué sur place avec le quartier comme décor et ses habitants comme source de création de son contenu virtuel. Contrairement au cinéma le jeu vidéo permet d’évoluer à son rythme en choisissant ce que l’on a vraiment envie de voir. Vous serez donc maître du temps et du cadre. Ici il n’y a pas de points de vies à gagner ou à perdre alors allez-y tranquille, profitez-en en prenant votre temps !
Le Collectif jesuisnoirdemonde
Sophie Robin, Direction artistique
Chloé Sireyx, Administration
Clémence Ravion, Médiation artistique et culturelle/ Communication
Pascale Binant, anthropologue
Stéphane Gantelet, Artiste numérique
Eric Blosse, Créateur lumière
Prises de vue : Frédéric Desmesure
Retrouvez tout Selphilux sur le blog de l’artiste : https://ericblosse.com/
Danse, évènements, installations, mise en lumière de site, musique contemporaine, opéra, performances, théâtre Les compagnies qu’il accompagne sont en ce moment, Ariadone, Eclats, Collectif jesuisnoirdemonde, La Coma, Les Etonnistes, Ouvre le Chien, Paul les Oiseaux, Rhizome, Sandrine Anglade, Sylex, Bruit du Frigo, avec Anglade Sandrine, Aubin Stéphanie, Balestra Sylvie, Cojo Renaud, Grelié Sophie, Guignard Stéphane, Ikeda Carlotta, Ishiwata Mai, Moglia Chloé, Rivière Valérie, Robin Sophie, Schweizer Michel
Ensemble, au fil des jours, à l’aide de mystérieuses images de lumière du sténopé et des selfies produits avec un grand miroir, ils ont observé leur habitat, un habitat remarquable.
Les 22 et 23 septembre 2017, des fils de laine rouge se sont tendus depuis les balcons des habitants et se sont éclairés. Un lien éphémère mais symbolique. SELPHILUX, une œuvre collective, un ballet de lumière en remerciement.