Tout public à partir de 14 ans – Public scolaire à partir de la 3ème
Un texte : Joseph Ponthus (éd. La Table Ronde)
Adaptation / Lecture : Sophie Robin et Eric Chevance
Contrebasse : Eric Chevance
Conditions techniques : Cette lecture s’adapte à tous les espaces, techniquement autonome.
Durée : autour de 55mn Jour J : nous arrivons 2h avant le début du spectacle
Conditions tarifaires : à discuter avec vous
Éligible au pass Culture
« C’est fantastique tout ce qu’on peut supporter »
Guillaume Apollinaire
Un roman autobiographique
C’est l’histoire d’un homme amoureux de poésie, de mots et de chansons. Il vit à Lorient.
Il est éducateur spécialisé, il a longtemps travaillé en région parisienne. Mais là, à défaut de trouver du boulot dans son domaine, il effectue des missions d’intérim dans l’industrie agroalimentaire, d’abord dans des conserveries de poissons, puis dans un abattoir.
Joseph Ponthus écrit, jour après jour comme il travaille : « à la ligne », des feuillets, sans ponctuation : « C’est l’usine qui a donné le rythme : sur une ligne de production, tout s’enchaine très vite. Il n’y a pas le temps de mettre de jolies subordonnées. Les gestes sont machinaux et les pensées vont à la ligne ».
Se raconte le quotidien de l’usine, l’épuisement, le bruit, les rêves confisqués, se dit la douleur du corps, le travail répétitif et abrutissant, mais aussi noble, fraternel, nécessaire.
« Tout va bien
J’ai du travail
je travaille dur
Mais ce n’est rien
Nous sommes debout »
Nécessaire aussi, urgent aussi de faire entendre ce texte, témoignage vivant et saisissant sur les conditions de travail en usine. Une femme, un homme, deux voix et une contrebasse, une lecture, simplement une lecture, ne rien faire d’autre que de porter le texte hors du livre.
Téléchargez le dossier : cliquez ici
Contact : Sophie Robin 06 81 74 52 85 s.robin@jesuisnoirdemonde.fr
Claire Bordenave 06 27 30 64 70 c.bordenave@jesuisnoirdemonde.fr
À destination des enseignants
Dans son livre autobiographique, Joseph Ponthus aborde les conditions de travail d’un ouvrier intérimaire dans des usines agro-alimentaires. Il y aborde les aspects les plus pénibles, mais aussi les moments de détente et de camaraderie.
Le texte est écrit en vers libres, sans ponctuation. Les lecteurs souhaitent rendre à la fois la dimension poétique de la langue de l’auteur et le réalisme cru de son expérience vécue. Il est donc possible de travailler avec les enseignants de lettres sur un aspect de la poésie contemporaine et sur le récit autobiographique, avec les professeurs de philosophie sur la notion de travail du point de vue singulier de l’ouvrier et sur la valeur du témoignage et de la parole de celles et ceux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale. Les élèves en formation professionnelle, CAP ou BEP, trouveront aussi un intérêt à ce récit très concret rédigé à la première personne.
Enfin, la lecture est ponctuée d’intermèdes musicaux joués en direct à la contrebasse par l’un des deux lecteurs, qui permettent de se poser la question comment et pourquoi la musique peut intervenir en résonnance à une oeuvre littéraire.
Calendrier
Nous y sommes allés
Le Lieu sans nom, Bordeaux (33) – Le Bistruc, Lormont (33) – Salle Son Tay, Bordeaux (33) – Lycée Condorcet, Bordeaux (33) – Lycée Jean Monnet, Blanquefort (33) – Lycée Mauriac, Bordeaux (33) – La Bourse du travail, Bordeaux (33) – Château Palettes, Bordeaux (33)