La mêlée

« Mon cœur s’est arrêté ; celui de la mêlée a commencé à battre. »

Serge Simon

L’ancien International de rugby Serge Simon, nous invite à prendre la place du Pilier Gauche dans La MÊLÉE. Et nous voilà plongé dans le saint des saints du rugby, au coeur de cet extravagant concassage des chairs et des âmes.

Le rugby est un sport de combat, La MÊLÉE est une des phases du combat les plus violentes, l’affrontement suprême que se livrent les deux équipes, une lutte d’une vingtaine de secondes que raconte Serge Simon dans un texte de quatre-vingts pages.

Quatre chapitres, au nom évocateur pour l’initié et laissant rêveur le néophyte :
la liaison – l’impact avant l’introduction – l’introduction – la poussée – révélant le mystère sacré de La MÊLÉE.
Serge Simon nous fait vivre de l’intérieur cette expérience où la nécessité est de se LIER l’un à l’autre, de se fondre dans l’autre, de respirer ensemble, là où les coeurs battent à l’unisson, où les corps se cherchent, s’entrelacent étonnement, où les joueurs liés entre eux, ne deviennent plus qu’une seule et même entité, un étrange animal. La mythologie n’est pas loin.

Ce texte d’une puissance incroyable et d’une réelle tension dramatique, raconte les corps, une danse, un combat, un amour, une épopée, un voyage au centre d’un monde inconnu.
Embarqué, haletant, tendu, il faut aller au bout, qu’on soit ou non amateur de rugby.

Joindre aux mots dits une clarinette, instrument du vent, mélodieux ou pas. La proposition est faite à Estelle Coquin de créer une musique originale jouée en live. La clarinette sera tour à tour terrienne et aérienne, enrichie de sons électroniques. La musique se fera respiration, paysages, actions.

« Fascinée par le texte et la musique qui s’en dégage, j’accompagnerai cette lecture en faisant résonner avec les mots le souffle de la voix, le son du métal, et le timbre de la clarinette, cherchant à faire ressentir tour à tour la puissance, la sensualité, l’attente, ou le choc. Je jouerai en direct au plateau, accompagnée d’un dispositif électro-acoustique commandé en live. » Estelle Coquin

Deux femmes : une lectrice, une musicienne clarinettiste, pour ce texte d’une formidable puissance, pour cet invisible dévoilé d’une sensualité étonnante.